Nathalie Blanchet

Rencontre avec Nathalie Blanchet : en quête de soi

Accompagner la reconnexion à soi et au Tout-Vivant : voilà ce qui anime Nathalie Blanchet depuis plus de 25 ans ! Au fil du temps, cette comédienne dans l’âme n’a cessé de remplir sa boîte à outils pour révéler le potentiel profond des êtres qu’elle accompagne : que ce soit par des cercles autour des 13 Mères originelles, par le yoga du son, par le théâtre thérapeutique ou encore par le tarot et l’astrologie, Nathalie propose à chacun un voyage intérieur vers sa propre vérité, en alliant créativité, expression et spiritualité. Plongez dans son univers aussi riche qu’inspirant.

 

Sommaire de l'article :

 

Ton univers et ce que tu proposes

Peux-tu nous dire en 2 ou 3 mots quel est ton domaine d’activité ?

Mon univers, si je peux dire, c’est créativité, expression, théâtre et nature.

Et peux-tu nous décrire ce que tu proposes autour de la créativité, de l’expression, du théâtre et de la nature ?

Je propose, une fois par mois à Herm, une journée autour des 13 Mères originelles, que je partage depuis 2018. Il s’agit de 13 contes reliés aux 12 mois de l’année (et aux 13 lunes). Chaque conte correspond à une énergie, à une couleur, à un enseignement, et invite vraiment à se reconnecter à soi et au Tout-Vivant, puisque, comme l’enseignent les Améridiens Lakotas, il n’y a pas de séparation. Les journées que je propose se nourrissent de la lecture du conte, de son enseignement, et du lien avec soi, avec ce qu’on vit dans l’instant et dans son quotidien, pour y amener une dimension spirituelle. Ces temps sont ouverts à tous, hommes et femmes, adultes et ados, sans engagement. Avec mon mari, nous proposons aussi des huttes de sudation. Ce sont de véritables cérémonies pour se relier à soi et à la Terre-Mère, avec un vrai processus de nettoyage au travers des pierres et de l’eau. Et j’ai l’intention, d’ici quelque temps, de proposer une fois par trimestre une hutte de femmes, en reliance avec le processus du conte des 13 Mères de la Nouvelle lune du moment. 


Deux fois par semaine, je propose aussi à Dax des cours de yoga du son, ouverts à toutes et tous avec un maximum de 8 à 10 personnes par groupe. Ce n’est pas un travail de chant, mais plutôt de son et de vibration par le corps et la voix. Le son libère naturellement tout ce qui ne circule pas dans le corps : en émettant ses propres sons, on peut déployer sa vibration, son cœur, et toutes les subtilités de sa voix. Du coup, ça renforce sa voie. C’est un outil qui apprend vraiment à écouter ce qui se passe dans son corps, comme une exploration pour une meilleure connaissance de soi. Le yoga du son favorise bien sûr l’expression orale, mais aussi tous les potentiels. Et même si mon intention est de rendre les personnes autonomes, la force du groupe est tellement puissante qu’elles ont besoin d’y revenir. Ça peut bousculer, mais c’est très porteur. Le son est un outil que j’affectionne particulièrement, parce qu’il est simple, puissant et accessible à tous. Depuis 2005, j’ai pu observer à quel point, en étant régulier dans la pratique, le yoga du son dynamise. Il apporte de la joie, une meilleure santé physique et émotionnelle, une plus grande confiance en soi et une libre expression de soi, comme une expansion.   


J’anime aussi des ateliers théâtre depuis 10 ans. Depuis 25 ans, j’ai pu expérimenter en tant que comédienne à quel point le théâtre est thérapeutique : il accompagne des périodes de vie, facilite l’expression des émotions au travers des différents rôles, et la vie d’une troupe suppose un gros travail sur les relations humaines. C’est certainement dû au fait que ma metteuse en scène était psycho-sociologue : sans que ce soit dit, chacune de ses propositions était thérapeutique… Et c’est sous cet angle que j’aime proposer le théâtre, c’est ce qui me met en joie. Plutôt que des ateliers hebdomadaires, j’aspire aujourd’hui à proposer des stages, sur une journée ou un week-end. J’interviens aussi en milieu scolaire ou en établissement spécialisé.


Enfin, je pratique des consultations en tarot et astrologie, pas du tout en tant que voyance, mais comme un outil initiatique. Le tarot m’a été transmis par le père de mes enfants : à partir de la date de naissance, chacune des 22 lames symbolise une période de la vie, et on peut ainsi identifier les différents cycles que l’on est amené à traverser, un peu comme en numérologie. En astrologie, j’ai été formée de 2017 à 2024 par Marie-France Tellier. Le thème astral, qui peut aussi comporter une partie karmique, permet de prendre conscience de ce que l’on est venu mettre en équilibre dans notre vie, de ce qui nous bloque, de ce qui est à ajuster, comme une carte d’identité pour la vie. C’est passionnant… et tellement étonnant quand on compare le thème aux évènements vécus.

 

Vision et intention

Est-ce que cela signifie que tout serait déjà écrit dans notre vie ? 

Non, pas du tout. Ce sont les possibles qui sont écrits, mais chacun a la responsabilité de les réaliser ou pas. Les éléments sont là, à disposition, mais si on n’en fait rien, il ne se passe rien : tout te ramène à ce que tu fais de ton pouvoir personnel, à ce que tu engages dans ton évolution, dans ton quotidien. Ce n’est pas toujours facile, mais c’est aussi comme ça que j’aime accompagner les gens : en les ramenant à leurs responsabilités et à leur indépendance. 

La clairvoyance, la médiumnité sont des capacités à connecter, à créer du lien avec ce qui est déjà en présence, mais qu’on ne voit pas parce qu’on s’est coupé du Tout-Vivant. On a tous cette capacité en nous, mais on ne la développe pas forcément.

Comment pourrais-tu définir le fil conducteur de tes propositions ?

Le fil conducteur, c’est de révéler les individus, révéler les êtres à leur potentialité, à leur lumière, à ce qu’ils sont. À leur vérité, selon le mot employé dans les 13 Mères originelles. Car il n’y a pas qu’une vérité, chacun a la sienne, reliée au Tout. Mon accompagnement vise à répondre à cette question : quelle est ma vérité et comment je la vis, comment je l’exprime ? 

 

Histoire avec l’écriture

Quelle est ton histoire avec l’écriture ? 

Quand j’étais enfant, j’écrivais beaucoup de poésie. J’ai commencé vers l’âge de 7 ans, j’avais un cahier. J’étais sans arrêt perchée dans un arbre, les pieds dans une rivière ou au-dessus d’un rocher. Dès que je rentrais à la maison, j’écrivais des poèmes. J’ai arrêté à l’adolescence, et j’ai oublié. J’en ai eu le souvenir en découvrant les 13 Mères, et lors d’un atelier d’écriture en 2005. Le temps d’un week-end, tout s’est réveillé, avec beaucoup de créativité qui se traduisait par l’écriture.

J’ai aussi suivi pendant neuf ou dix ans les cours de PRH (Personnalité et Relations Humaines), une école internationale orientée vers la connaissance de soi. Tout passe par l’écriture, et tout ramène toujours à qui tu es. J’ai dû me reconfronter à l’écrit, à l’école, et à la croyance que je ne suis pas capable d’écrire. Finalement, avec l’accompagnement proposé, j’ai beaucoup écrit dans ce cadre, et beaucoup appris. 

L’écriture n’est pas un outil vers lequel je vais spontanément, sauf parfois pour poser de la gratitude ou déverser des états d’âme. Sinon, un peu comme au théâtre, j’ai besoin d’être guidée pour arriver à y aller, comme avec un metteur en scène ou avec toi dans tes ateliers.

Quel rapport verrais-tu entre tes propositions et l’écriture ? 

L’écriture y a une place : au cours des journées 13 Mères, je fais écrire les gens. Je m’aperçois du côté créatif que j’ai et que je peux amener en faisant des propositions, toujours en lien avec le conte. Systématiquement. 

J’utilise l’écriture pour son aspect thérapeutique. J’observe que, quand ils se relisent, les gens font seuls le lien entre ce qu’ils écrivent et le conte. L’écriture leur permet de faciliter ensuite l’expression orale. Pour moi, c’est l’inverse : j’ai d’abord besoin d’exprimer oralement avant de pouvoir écrire.

Au théâtre, je ne fais pas intervenir l’écrit. J’ai essayé des ateliers d’écriture théâtrale en stage. Mené par quelqu’un qui connait son outil, c’est super intéressant, j’adore, mais c’est vraiment tout un art, c’est difficile. 

Projection vers le futur

D’après tes ressentis, de quoi le monde aurait-il le plus besoin, dans les semaines ou les années à venir ? 

D’amour, de vie, de vivant, de simplicité, de reliance.

Et comment as-tu envie de contribuer à ce besoin d’amour, de vie, de vivant, de simplicité, de reliance ?

J’ai envie de contribuer avec les outils que j’ai. Je suis convaincue qu’ils permettent de connecter à l’amour en soi, de l’exprimer et de le partager. 

Et ça te fait quoi de penser que tes outils peuvent contribuer à ce dont le monde a besoin ?

Je trouve ça fabuleux ! Et même, au-delà du fabuleux, je dirais que c’est essentiel. 

Cet essentiel a été tellement blessé dans l’enfance… Je n’ai pas eu la reconnaissance et la légitimité de la société. C’est vrai en ce qui me concerne, mais aussi en général : si on ne passe pas par les voies scolaires, c’est plus compliqué. Cette reconnaissance, c’est en partie grâce au théâtre que je l’ai acquise : je peux vivre la joie, la simplicité, l’expression, le lien, sans avoir à le justifier par un diplôme ou un parcours quelconque…  

Oh waouh, ça pourrait être une idée, ça : passer un diplôme d’amour et de reliance au vivant… Comment tu te sens d’avoir parlé de tout ça ?

Beaucoup d’émotions. Beaucoup de gratitude.

Merci à toi, Nathalie, pour cet échange. Plein d’émotions, de rires, de questionnements partagés, de silences aussi…

 

En pratique

  • Journées autour des 13 Mères originelles (Artistes en Herm) : 26 octobre 2025, 30 novembre 2025, 21 décembre 2025.
  • Yoga du son (Pôle Santé du Sablar à Dax) : le mardi matin (complet) et le mardi à 17h. Possibilité de journées et stages le week-end.
  • Théâtre : journées et stages en cours de préparation. Possibilité d’intervention dans les établissements scolaires et spécialisés.
  • Tarot et astrologie : consultations sur rendez-vous

Pour contacter Nathalie BLANCHET


Tél. : 06 30 60 26 30.
https://www.facebook.com/nathaly.blanchet

Pour aller plus loin 

  • Jamie SAMS, Les 13 mères originelles – La voie initiatique des femmes amérindiennes. Publié en 1994, traduit en français en 2011, réédité avec une nouvelle traduction en 2021 (Vega Eds).
  • PRH France : https://www.prh-france.fr 

 

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